Il y a un moment déjà que je n'ai plus écrit. Le temps a passé, des choses se sont déroulées comme si on déroulait un rouleau de papier peint aux motifs floraux. J'ai été une nouvelle fois hospitalisée, en 2014. Je ne me souviens plus de la raison, je crois qu'elle était valable comme d'habitude. Tout est noyé dans un brouillard médicamenteux. J'étais célibataire mais à cette fois époque j'avais encore ma meilleure amie G à qui je me confiais et en qui j'avais une entière confiance (mais qui s'est montrée par la suite un soutien bien moins indéfectible que je le croyais). Bref, je sors de l'hôpital...
Ce jour-là n’était pas comme les autres dans le cœur de Momo. Il allait voir son père. Il allait le serrer dans ses bras peut-être. Et c’est ce qu’il fit. Instinctivement. Comme attiré par un aimant. Il s’est jeté dans les bras qu’il lui a tendu, grand sourire . Il est venu en courant doucement. Il ne l’a pas serré trop fort dans ses bras, il n’a pas osé. Le papa a osé, il l’a pris comme un bébé, et l’enfant rassuré enfin a posé d’un air tranquille sa tête contre l’épaule bienveillante, l’épaule paternelle. « Paternel », comme ce mot lui a manqué à ce bout de choux. Ils rattrapent plus de trois...
Ce jour-là n’était pas comme les autres dans le cœur de Momo. Il allait voir son père. Il allait le serrer dans ses bras peut-être. Et c’est ce qu’il fit. Instinctivement. Comme attiré par un aimant. Il s’est jeté dans les bras qu’il lui a tendu, grand sourire : « Alors mon loulou, tu as grandi, hein ! Viens là ! ». Il est venu en courant doucement. Il ne l’a pas serré trop fort dans ses bras, il n’a pas osé. Le papa, lui, il a osé, il l’a pris comme un bébé, et l’enfant rassuré enfin a posé d’un air tranquille sa tête contre l’épaule bienveillante, l’épaule paternelle. « Paternel », comme ce mot...